Danielle DARRIEUX
La
quintessence de l'élégance et de la distinction
D'ingénue espiègle à
la femme fatale, elle a joué tous les registres qu'autorise son immense talent.
Eternelle fleur bleue, elle privilégie les
films qui font rêver dans lesquels elle apparaît nimbée d'esprit, de malice et
de luminosité.
Son seul credo est de divertir.
Elle chante aussi. Divinement bien.
Elle fut l'ambassadrice idoine du charme
français tout en réussissant à rester la plus discrète de nos actrices.
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anielle voit le jour à Bordeaux le 1er mai 1917 et les fleuristes
bordelais se sont longtemps souvenus que les petits clochetons des muguets
n'avaient jamais eu d'aussi beaux éclats que ce jour-là.
Heureux présage !
Le père, Jean Darrieux, est ophtalmologiste et Marie-Louise
Witkowski, la maman, soupire à ses ambitions rentrées de cantatrice. Quant à
Danielle, elle ne garde aucun souvenir de la capitale d'Aquitaine car la
famille monte à Paris alors qu'elle vient de fêter ses deux ans.
Puisque sa fille fait montre de réelles dispositions pour la
musique, maman l'inscrit sans hésiter au Conservatoire, peu après son septième
anniversaire. Danielle y apprend le solfège… et le violoncelle qu'impose papa
alors qu'elle eut préféré le saxophone !
Pourquoi le violoncelle ? Elle
n'en a jamais rien su.
A 14 ans (!), elle est engagée sur base d'une petite annonce pour
occuper le premier rôle féminin de la version française du Bal que
tourne le réalisateur allemand Wilhelm Thiele.
Elle y est d'une étonnante aisance, le film connaît un immense
succès, ce qui lui permet d'enchaîner aussitôt avec Coquecigrole, un
aimable divertissement d'André Berthomieu, un maître en la matière.
De 1931 à la fin de la décennie, elle tourne 27 films, parmi lesquels
Le domino vert réalisé par Henri Decoin, son mari, épousé l'année
précédente; Mademoiselle Mozart (normal… après le Conservatoire);
Mayerling d'Anatol Litvak, son premier rôle dramatique, celui de la fraîche
et romantique Marie Vetsera qui, indéniablement, va induire la suite de sa
carrière; Tarass Boulba qui l'emmène pour les extérieurs au fin fond de
la putza hongroise; Un mauvais garçon sous les traits d'Henri Garat au
charme duquel succombe cependant notre jeune avocate qui se veut pourtant bien aguerrie;
Katia qu'elle incarne en pâmoison devant le tsar Alexandre II,
etc.
Entre ces deux films, Henri Decoin lui écrit une pièce se voulant
dramatique et comique tout à la fois, Jeux dangereux, qu'elle crée fin
1936 au Théâtre des Galeries à Bruxelles et reprise début de l'année suivante
au Théâtre de la Madeleine à Paris alors dirigé par Robert Trébor et André Brulé.
Elle a vingt ans et cette incursion marque ses débuts sur les
planches. Ils ne font pas grand bruit,
juste un succès d'estime, malgré une distribution parfaitement homogène
comprenant, entre autres, Fernand Fabre, Marcel Delaître et Clary Monthal.
Hollywood, alertée par l'un des agents d'Universal, la réclame et
lui fait tourner sous la direction de Henry Koster, The Rage of Paris, une
joyeuse comédie bien opportunément rebaptisée en France, La coqueluche de
Paris, dont les partenaires sont les séduisants Douglas Fairbanks Jr. et
Louis Hayward.
Son séjour sur la West Coast sera bref malgré l'excellent accueil
réservé au film, mais des engagements l'attendent en France.
Dès son retour, Decoin la dirige dans Battement de cœur en
lui confiant le rôle de la jolie voleuse amoureuse d'un jeune diplomate,
svelte, à la pomme d'Adam en ascenseur : Claude Dauphin.
Puis vient cet inoubliable Premier rendez-vous produit par
la filiale allemande de la Continental.
Danielle y est éblouissante et contribue pour beaucoup à ce que cette
gentille oeuvrette devienne l'un des plus grands et des plus durables succès
des années d'Occupation. Le bon public
ne peut que succomber aux amours de la jeune orpheline évadée de l'Assistance
publique attirée par le fascinant Louis Jourdan.
Mais tout aussi inoubliable qu'il soit, ce film sonne aussi le
glas de son union avec son Pygmalion car le divorce est prononcé le 6 septembre 1941. Cependant, il n'entachera jamais leur
complicité professionnelle car Decoin continuera de la diriger en lui confiant,
dans l'ensemble, le meilleur de ses films.
Au Premier rendez-vous suivent deux autres succès, Caprices
et La fausse maîtresse. Ces
histoires aux fins invariablement sans surprise peuvent paraître bien désuètes
aux exégètes du cinéma avides de leçons, mais il convient de les resituer dans
le contexte de l'époque. C'est la guerre avec les restrictions qu'elle engendre,
aussi demande-t-on des films sentimentaux, de montrer que les cœurs peuvent
encore battre à l'unisson. Il faut que
les écrans distillent un monde de rêve, c'est d'ailleurs tout ce à quoi le
peuple aspire.
Ces films, produits par une omniprésente Continental dans lesquels
Danielle s'investit totalement à l'écart de toutes contingences politiques,
mais plus encore un voyage effectué à Berlin avec, entre autres, Albert
Préjean, Suzy Delair et Junie Astor lui seront violemment reprochés à la
Libération.
Cela ne l'empêche pas de tourner, mais fin des années quarante les
succès s'essoufflent quelque peu.
Entre-temps, le 18 septembre 1942, elle convole en secondes noces
avec Porfirio Rubirosa, diplomate à l'ambassade de la République Dominicaine…
et célèbre play-boy d'une jet-set qui ne s'appelait pas encore comme cela. Le mariage tient cinq ans.
En juin 1948, elle se remarie au petit village d'Osmoy dans les
Yvelines avec l'écrivain Georges Mitsinkidès.
Ils auront un fils adoptif, Mathieu.
En 1950, elle relance sa carrière américaine auprès de la
Metro-Goldwyn-Mayer avec Rich, young and pretty
une comédie musicale de Norman Taurog dans laquelle elle ne se prive ni de chanter ni de danser.
Il faut cependant
attendre sa rencontre,
cette même année, avec Max Ophüls pour renouer avec la reconnaissance du public
grâce à la géniale réalisation de La ronde pour laquelle elle nous livre
l'une de ses plus belles compositions avec le personnage de l'épouse infidèle
de Fernand Gravey.
Elle retrouve Ophüls l'année suivante avec Le Plaisir, et
s'en est un, ainsi que Decoin, toujours présent, pour La vérité sur Bébé
Donge où, meurtrière désabusée, elle affronte Gabin pour la première fois.
Dès lors, le succès revenu, elle se partage entre les studios
français, ceux de Cinecitta et d'Hollywood.
Impossible de tout citer, impossible de trier, d'établir un choix,
mais rappelons quand même, au hasard, la justesse de son interprétation de la
frivole Madame de…(toujours d'Ophüls) tiraillée entre Charles
Boyer et Vittorio de Sica; celle de Madame de Rénal, l'héroïne stendhalienne du
classique des classiques Le rouge et le noir; l'épouse repentie d'Un
drôle de dimanche auprès d'un émouvant Bourvil; de cette superbe Marie-Octobre,
ce suspense tourné en vingt-trois jours avec une brochette de talentueux
comédiens; Les demoiselles de Rochefort, le "musical" de
Jacques Demy auprès des sœurs Dorléac/Deneuve; Vingt-quatre heures de la vie
d'une femme dont elle adorait l'histoire mais qui ne rencontra pas
le public; Divine (un nom inventé pour elle !), du même réalisateur,
Dominique Delouche; jusqu'au dernier tournage de Gabin pour L'année sainte.
Parmi ses dernières apparitions, elle s'avère très heureuse
d'avoir participé aux Mamies d'Annick Lanoë ainsi qu'aux Huit femmes
de François Ozon pour lequel elle
remporte le prix de la meilleure interprétation féminine au Festival de Berlin.
Et le théâtre dans tout cela ?
Infatigable, chaque année, elle se produit dans une pièce nouvelle
qu'elle amène le plus souvent en tournées.
On peut y relever des chefs d'œuvre de l'essence de : Evangeline
de Henry Bernstein; Le chandelier dans une mise en scène de Fernand
Ledoux; de La robe mauve de Valentine, de Françoise Sagan; d'Adorable
Julia de Marc-Gilbert Sauvajon; de La bonne soupe de Félicien
Marceau; des Amants terribles de Noël Coward; de Domino de Marcel
Achard; de Gigi d'après Colette; de Boulevard Feydeau; de Ne coupez
pas mes arbres de William Douglas Home, d'Adélaïde de Robert
Lamoureux; de La maison du lac d'Ernest Thompson; de Harold et Maude
de Colin Higgins, cette pièce tout à la fois drôle et émouvante mais qui est
aussi une très belle leçon de vie et de tolérance où elle succède à Madeleine
Renaud; de Mais n'te promène pas toute nue et On purge bébé
de Georges Feydeau, d'Une douche écossaise de Philippe Collas et Eric
Villedary… et en 2003, de la dernière à ce jour, Oscar et la dame rose
d'Eric-Emmanuel Schmitt, une pièce poignante, délicate, un hymne à la vie, dans
laquelle elle triomphe en visiteuse qui rencontre dans un hôpital un petit
garçon atteint de leucémie.
En 1967, elle se produit dans un tour de chant à la "Tête de
l'Art" et trois ans après, elle succède à Broadway à Katharine Hepburn
dans Coco, une comédie musicale librement inspirée de la vie de Coco
Chanel, suivie un an plus tard par la création à Londres d'une autre comédie The
Ambassador avec Howard Keel.
Si ces deux pièces ne lui offrent que de timides satisfactions, au
moins se souvient-elle de la performance et de la fierté de les avoir jouées en
anglais.
En 1985, l'Académie des Arts et Techniques du Cinéma lui décerne
avec l'une de ses plus longues standing ovation en prime, un César d'honneur
amplement mérité pour l'ensemble de sa contribution au cinéma.
Ajoutons-y le Molière en 2003 pour Oscar et la dame rose,
ses décorations : Chevalier des Arts et des Lettres, membre de la Légion
d'Honneur, etc.
Des titres de gloire tout à sa réputation ainsi qu'une
filmographie et une théâtrographie recelant des chefs d'œuvres qui restent
présents à tout jamais dans notre mémoire.
Et puis, il y a aussi les passages à la télévision pour certaines
de ses pièces, mais aussi pour de
nombreux téléfilms : Jalna, la célèbre fresque de Mazo de la Roche, le
feuilleton de l'été 1994 mis en scène par Philippe Monnier; Les jeudis
d'Adrienne de Guy Jorre; Miss en détective de charme pour la caméra
de Roger Pigaut; L'âge vermeil de Roger Kahane avec Jean-Pierre Aumont,
l'un de ses vieux complices; Le front dans les nuages de Paul
Vecchiali, etc.
Tout est sincérité et naturel chez cette très grande dame. Elle peut manifester le plus grand sérieux et
passer, la minute suivante, à des fous rires délirants, c'est ce que
reconnaissent ses partenaires, ses proches.
Le rideau tombé, il est parfois difficile de la retrouver à la
sortie des artistes, difficile de lui faire signer des autographes. Non parce qu'elle n'aime pas cela, son public
reste un ami, mais simplement parce qu'elle est pressée de rejoindre son hôtel.
Elle n'a pas la réputation d'aimer les interviews et rares sont
les journalistes avec lesquels elle se laisse aller aux confidences. Pudique, elle n'aime pas parler d'elle et ne
s'en cache pas.
Discrète, avant tout.
Certainement, la plus discrète de nos grandes vedettes.
Elle habita longtemps dans le cadre encore bucolique de Dampierre,
dans la vallée de Chevreuse, avant de se retirer dans une grande maison blanche
nichée sur une petite île du Morbihan.
Se retirer ?
L'espace d'un moment, sans doute.
Guère plus, car Danielle ne peut vivre que sur scène ou sur un
plateau de cinéma. Ce sont ses oxygènes,
ses respirations.
Nous, nous sommes toujours demandeurs.
Danielle, les femmes vous envient car qui peut mieux que vous
représenter cette quintessence de l'élégance et de la distinction françaises ?
Quant aux hommes, combien sont-ils à être tombés amoureux de vous
? Combien sont-ils à regretter ne pas avoir eu leur Premier rendez-vous ?
Toutes et tous vous souhaitent longue vie.
Continuez à nous faire rêver, Madame.
Continuez.
A ce propos, permettez-nous de fermer les yeux quelques secondes.
Permettez-nous d'écouter votre voix si cristalline, si
entraînante, qui égayait nos ondes censurées par l'Occupant.
Permettez-nous de revenir… 63 ans en arrière.
Et de vous écouter :
Ah qu'il doit
être doux et troublant
L'instant
du premier rendez-vous
Où le cœur las
de battre solitaire
S'envole
en frissonnant vers le mystère…
Merci, Madame Darrieux.
Merci, très chère Danielle.
© Yvan
Foucart pour Les Gens du Cinéma
FILMOGRAPHIE :
1931 o Le
bal de Wilhelm Thiele
avec André Lefaur
o Coquecigrole
d' André Berthomieu
avec
Max Dearly
1932 o Panurge de Michel Bernheim
avec
Gérard Sandoz
o Le
coffret de laque de Jean Kemm
avec
Marcel Vibert
1933 o Château de rêve de Géza von Bolváry
avec
Lucien Baroux
o L’or dans la rue de Curtis Bernhardt
avec
Pierre Larquey
1934 o Volga en flammes de Viktor
Tourjansky
avec
Valery Inkijinoff
o Mon cœur t’appelle de Carmine Gallone et
Serge Veber
avec Jan Kiepura
o Mauvaise graine de Billy Wilder
avec
Pierre Mingand
o La crise est finie / Finie la crise de
Robert Siodmak
avec
Albert Préjean
1935 o Dédé de René Guissart
avec
Albert Préjean
o Tarass Boulba d' Alexis Granovsky
avec
Harry Baur
o Quelle drôle de gosse! de Léo Joannon
avec André Roanne
o Mademoiselle Mozart d' Yvan Noé
avec
Pierre Mingand
o J’aime toutes les femmes de Carl Lamac
avec
Jan Kiepura
1936 o Le domino vert de Herbert Selpin et Henri Decoin
avec
Charles Vanel
o Le contrôleur des wagons-lits de
Richard Eichberg
avec Albert
Préjean
o Mayerling d' Anatole Litvak
avec
Charles Boyer
o Club de femmes de Jacques Deval
avec
Josette Day
o Port-Arthur de Nicolas Farkas
avec
Anton Walbrook
o Mademoiselle ma mère de Henri Decoin
avec
Pierre Brasseur
o Un mauvais garçon / Avocate d’amour de
Jean Boyer et Raoul Ploquin
avec
Henri Garat
1937 o Abus de confiance de Henri Decoin
avec
Gilbert Gil
1938 o Katia de Maurice Tourneur
avec
John Loder
o Retour à l’aube de Henri Decoin
avec
Jacques Dumesnil
o La coqueluche de Paris (The rage of Paris) de Henry Koster
avec
Douglas Fairbanks Jr.
1939 o Battement de cœur de Henri Decoin
avec
Claude Dauphin
1940 o Coup de foudre de Henri Decoin
•
Inachevé
o Premier rendez-vous de Henri Decoin
avec
Louis Jourdan
1941 o Caprices
de Léo Joannon
avec Jean Parédès
1942 o La fausse maîtresse d' André Cayatte
avec
André Alerme
1945 o Au petit bonheur de Marcel L’Herbier
avec
André Luguet
o Adieu
chérie de Raymond Bernard
avec
Louis Salou
1946 o Ruy Blas de Pierre Billon
avec
Jean Marais
1947 o Bethsabée de Léonide Moguy
avec
Georges Marchal
1948 o Jean de la Lune de Marcel
Achard
avec
François Périer
1949 o Occupe-toi d’Amélie de Claude Autant-Lara
avec
Jean Desailly
1950 o Toselli (Romanzo d’amore) de Duilio Coletti
avec
Rossano Brazzi
o Riche, jeune et jolie (Rich, young and
pretty) de Norman Taurog
avec
Wendell Corey
o La ronde de Max Ophüls
avec Fernand
Gravey
1951 o La maison Bonnadieu de Carlo
Rim
avec
Bernard Blier
o L’affaire Cicéron (Five fingers /
Operation Cicero) de Joseph L. Mankiewicz
avec
James Mason
o Le plaisir de Max Ophüls
avec
Daniel Gélin
1952 o La vérité sur Bébé Donge de Henri Decoin
avec
Jean Gabin
o Adorables
créatures de Christian-Jaque
avec
Martine Carol
1953 o Madame de… de Max Ophüls
avec
Vittorio De Sica
o Le bon dieu sans confession de Claude
Autant-Lara
avec
Henri Vilbert
o Châteaux en Espagne (El torero) de René
Wheeler
avec
Maurice Ronet
1954 o Le rouge et le noir de Claude Autant-Lara
avec
Gérard Philipe
o Escalier de service de Carlo Rim
avec Robert
Lamoureux
o Bonnes à tuer de Henri Decoin
avec
Michel Auclair
o Napoléon de Sacha Guitry
avec
Orson Welles
1955 o L’affaire des poisons de Henri Decoin
avec
Paul Meurisse
o L’amant
de Lady Chatterley de Marc Allégret
avec
Leo Genn
o Si Paris nous était conté de Sacha
Guitry
avec
Jean Debucourt
1956 o Alexandre le grand (Alexander the great) de Robert Rossen
avec
Richard Burton
o Le salaire du péché de Denys de La Patellière
avec Jean-Claude
Pascal
o Typhon sur Nagasaki d' Yves Ciampi
avec
Jean Marais
1957 o Pot-Bouille de Julien Duvivier
avec
Gérard Philipe
o Le septième ciel (La vedova elettrica)
de Raymond Bernard
avec
Noël-Noël
1958 o Le désordre et la nuit de Gilles Grangier
avec
Jean Gabin
o La vie
à deux de Clément Duhour
avec
Robert Lamoureux
o Un drôle de dimanche de Marc Allégret
avec
Bourvil
1959 o Marie-Octobre de Julien Duvivier
avec
Serge Reggiani
o Les
yeux de l’amour de Denys de La Patellière
avec
Jean-Claude Brialy
o Meurtre en quarante-cinq tours d'
Etienne Périer
avec
Jean Servais
1960 o L’homme à femmes de
Jacques-Gérard Cornu
avec
Mel Ferrer
o Les
bras de la nuit de Jacques Guymont
avec
Roger Hanin
o Vive
Henri IV… Vive l’amour! / Si Henri VI m'était conté de Claude Autant-Lara
avec
Francis Blanche
o Un si bel été (The greengage summer /
Loss of innocence) de Lewis Gilbert
avec
Kenneth More
1961 o Les lions sont lâchés de
Henri Verneuil
avec
Lino Ventura
o Les
petits drames de Paul Vecchiali
avec Michel Piccoli
• Seulement apparition
o Le crime ne paie pas de Gérard Oury
avec
Gino Cervi
1962 o Le Diable et les dix
commandements (sketch "Tes
père et mère honoreras")de Julien Duvivier
avec
Alain Delon
o Pourquoi Paris? de
Denys de La Patellière
avec
Maurice Biraud
o Landru de Claude Chabrol
avec
Charles Denner
1963 o Méfiez-vous, mesdames! / Un monsieur bien sous tous rapports d'
André Hunebelle
avec
Michèle Morgan
o Du
grabuge chez les veuves de Jacques Poitrenaud
avec
Jean Carmet
1964 o Patate de Robert Thomas
avec
Pierre Dux
o Le
coup de grâce de Jean Cayrol et Claude Durand
avec
Michel Piccoli
1965 o L’or du duc de Jacques Baratier
avec Claude Rich
o Le
dimanche de la vie de Jean Herman
avec
Hubert Deschamps
1966 o L’homme à la Buick de Gilles
Grangier
avec
Fernandel
o Les demoiselles de Rochefort de Jacques
Demy
avec
Gene Kelly
1967 o Vingt-quatre heures de la vie
d’une femme de Dominique Delouche
avec
Robert Hoffmann
1968 o Les oiseaux vont mourir au Pérou de
Romain Gary
avec Jean Seberg
1969 o La maison de campagne de Jean Girault
avec Jean Richard
1972 o Roses rouges et piment vert
(Peccato mortale) de Francisco Rovira Beleta
avec
Gina Lollobrigida
1975 o Divine de Dominique Delouche
avec
Raymond Gérôme
1976 o L’année sainte de Jean
Girault
avec
Jean Gabin
1978 o Le cavaleur de Philippe de Broca
avec
Jean Rochefort
1982 o Une chambre en ville de
Jacques Demy
avec
Richard Berry
1983 o En haut des marches de Paul Vecchiali
avec
Micheline Presle
1985 o Le lieu du crime d' André
Téchiné
avec
Catherine Deneuve
1986 o Corps et biens de Benoît
Jacquot
avec
Lambert Wilson
1987 o Quelques jours avec moi de
Claude Sautet
avec
Daniel Auteuil
1988 o Bille en tête de Carlo Cotti
avec Kristin Scott Thomas
1990 o Le jour des rois de Marie-Claude Treilhou
avec
Michel Galabru
1992 o Les mamies d' Annick Lanoë
avec
Sophie Desmarets
1993 o
DO Les demoiselles ont vingt-cinq
ans d' Agnès Varda
avec Georges Chakiris
• Seulement apparition
1994 o
DO L’univers de Jacques Demy
d' Agnès Varda
avec Jeanne Moreau
• Seulement apparition
1999 o Ça ira mieux demain de Jeanne Labrune
avec
Jean-Pierre Darroussin
2001 o
CM Emilie est partie de
Thierry Klifa
avec
Sandrine Kiberlain
2002 o Huit femmes de François Ozon
avec Isabelle Huppert
• Prix du Cinéma
Européen pour l’ensemble de la distribution aux prix du cinéma Européen, Europe
• Prix
d’interprétation pour l’ensemble de la distribution au festival international
du cinéma
de Berlin, Allemagne
2004 o Une vie à t'attendre de
Thierry Klifa
avec Patrick Bruel
2006 o Nouvelle chance d' Anne
Fontaine
avec Arielle Dombasle
2007 oDA Persepolis de Vincent Paronnaud et
Marjanne Satrapi
• Seulement voix
o L'Heure zéro de Pascal
Thomas
avec Chiara Mastroianni
AUTRE
PRIX : • César d’honneur,
France (1985)
© Philippe PELLETIER pour
Les Gens du Cinéma (Mise à jour André SISCOT 09/08/2007)